S'il n'est pas possible de reconstituer le monde intérieur, les « sentiments qui furent dans le Christ Jésus » (si l'on peut utiliser en ce sens la formule de Ph 2,5) nous savons pourtant quelque chose sur la manière dont Jésus a vécu, sur son message, son style, son activité, sa relation a Dieu. Et ce minimum sur la vie permet de dire un minimum sur la mort. Et ce minimum sur la mort permet à son tour d’éclairer notre propre expérience, celle notamment du mal, de l’échec de la souffrance qui affecte inévitablement, à des degrés divers, toute existence d’homme ».
Centré sur « Jésus devant sa passion et sa mort », ce Cahier présenté avec science et limpidité par Michel Gourgues, est un excellent prolongement au Cahier n° 29 consacré surtout a ce qui a précédé et préparé Jésus.
Cahiers Évangile n° 30
68 pages, Éd. du Cerf/ SBEV, novembre 1979
Sommaire
I – Jésus devant sa passion et sa mort
• Sens et intérêt de la question pour la foi et la réflexion sur le mystère du Christ et pour une réflexion sur la souffrance
• Les données sur la question : où chercher ? coment chercher ?
• Une mort à signification politique ?
II – Une mort dans la logique de la vie
• La mort à comprendre par la vie. La vie à comprendre en référence à Dieu.
• Jésus messager ultime et définitif de Dieu, chargé d'annoncer et de promouvoir l'avènement du Règne de Dieu.
La mort liée à la mission prophétique et vécue en conformité à l'exigence centrale du Règne (I'amour inconditionnel de l'autre).
• L'acceptation de la volonté du « Père ».
III – Le mal, la souffrance et la mort à la lumière de l’expérience de Jésus
• Sa souffrance et sa mort par fidélité au Père, aux pécheurs et aux pauvres.
• La souffrance et la mort des hommes : ni masochisme, ni dolorisme, ni résignation, ni évasion, ni explication.
